Danny à’pêche
Les lacs ensemencés de truites ont souvent la réputation de n’offrir que de la pêche facile à ses visiteurs… Après une visite de deux nuits à la Pourvoirie Coin Lavigne, je peux vous assurer du contraire. Étant un pêcheur qui apprécie particulièrement les défis ambitieux, j’ai trouvé un lac à ma pointure à St-Côme!
La journée s’annonçait particulièrement belle en ce dimanche matin de mai. La température était plus clémente que durant les derniers jours et le soleil osait enfin se pointer le nez. Beaucoup de pêcheurs étaient déjà au rendez-vous à l’ouverture de la pourvoirie, ce qui laissait entrevoir une journée achalandée sur le lac. Après un accueil chaleureux et un bon café, moi et quelques bons vieux amis sommes partis découvrir le Lac en cœur en espérant y trouver des poissons à la hauteur de nos ambitions.
Bien que les lacs de la pourvoirie soient ensemencés chaque semaine, la surpêche sur le lac allait rendre notre tâche plus difficile que prévu. Offrant la pêche journalière, la pourvoirie contribue au malheur de ses pêcheurs en transformant le lac, la fin de semaine, en autoroute à chaloupes laissant repartir les pêcheurs moins expérimentés et moins bien équipés bredouilles. Étant la deuxième journée du week-end, nous étions également désavantagés par la vague de pêcheurs qui avaient probablement largement épuré le lac la veille. Mais votre humble hôte n’allait pas s’avouer vaincu, au contraire, les paris étaient lancés!
Nous avons commencé la prospection des eaux du lac avec la technique classique de la cuillère et du ver en remorque, mais après seulement 2 truites pêchées, j’ai décidé d’ouvrir mon sonar pour voir plus en détail ce qui se trouvait sous la surface de l’eau. Les truites se trouvaient toutes en suspension dans la zone thermocline à une profondeur de 12 à 15pi. Capricieuses, elles levaient le nez sur nos montages classiques de cuillères et de vers. Cette journée-là, le lac était plutôt calme et nous pouvions apercevoir les truites sauter à la surface pour se nourrir d’insectes et de mouches. Mon frère, le seul à être équipé d’une canne à mouche obtient immédiatement des résultats.
Mais, croyez-moi, il était hors de question que mon frère s’empare aussi facilement du trophée de la victoire!! Même si je n’avais pas de canne à mouche, je n’avais pas dit mon dernier mot! J’ai toujours des mouches classiques dans mon coffre à pêche que j’utilise en remorque d’une cuillère ou avant le ver sur mon avançon (Wooly Bugger, Nymph, Muddler ou Streamers). En y allant au plus simple, avec un montage naturel, en attachant une mouche au bout du fil (sans plomb) pour qu’elle soit pratiquement en surface, je me garantissais de belles prises et je sauvais ma réputation de meilleur pêcheur de la famille. En déroulant beaucoup de fil et en maintenant une vitesse de déplacement plus élevée, je gardais la tension idéale pour tirer mon fil à l’arrière de l’embarcation. En faisant des pauses et des secousses en mettant le moteur au neutre, très rapidement, les truites ont commencé à s’ajouter sur notre chaîne. Les truites avaient fait leur choix au menu : elles avaient faim pour des mouches!
Vers la fin de notre journée, les truites devenaient plus capricieuses et les touches se faisaient plus rares. Comment faire mordre une truite qui n’est plus en phase de se nourrir ou qui n’a tout simplement pas faim? C’est simple, il faut faire comme mon frère, et défier la truite sur son propre territoire. Le meilleur leurre pour l’attaque territoriale est le poisson-nageur Yo-Zuri. Ainsi, même si la truite n’a pas faim, elle peut attaquer le poisson-nageur pour protéger son territoire et par agressivité naturelle. 15 minutes après avoir mis mon poisson-nageur à l’eau, d’un coup violent, une belle truite arc-en-ciel est venue me saluer avec des sauts acrobatiques à la surface de l’eau.
Vers la fin de notre journée, les truites devenaient plus capricieuses et les touches se faisaient plus rares. Comment faire mordre une truite qui n’est plus en phase de se nourrir ou qui n’a tout simplement pas faim? C’est simple, il faut faire comme mon frère, et défier la truite sur son propre territoire. Le meilleur leurre pour l’attaque territoriale est le poisson-nageur Yo-Zuri. Ainsi, même si la truite n’a pas faim, elle peut attaquer le poisson-nageur pour protéger son territoire et par agressivité naturelle. 15 minutes après avoir mis mon poisson-nageur à l’eau, d’un coup violent, une belle truite arc-en-ciel est venue me saluer avec des sauts acrobatiques à la surface de l’eau.